A L'EMPORTE-PHRASE
Patrick Leroy
À l’emporte-phrase… L’expression évoque les
raccourcis, les chemins de traverse, le désir d’évasion dans la langue.
Et, en effet, chez Patrick Leroy, le départ, le voyage, l’ailleurs sont
comme des impératifs. Comme une seconde nature. Comme un moyen de se
sauver. Parce que l’existence ici est étroite, parce que les horizons et
l’imaginaire valent mieux que toutes les barrières et frontières.
De désir de mer en désir de ciel, des corps explorés aux terres d’ailleurs abordées par la poésie, Patrick Leroy signe un recueil qui dit la volonté de s’approcher de l’inconnu… Une tension vers les au-delà du quotidien, née d’un sentiment de révolte qui parcourt une œuvre plus engagée qu’elle ne le laisse a priori supposer, où il est moins question d’exotisme ou de visions touristiques que d’une envie de subvertir le présent.
De désir de mer en désir de ciel, des corps explorés aux terres d’ailleurs abordées par la poésie, Patrick Leroy signe un recueil qui dit la volonté de s’approcher de l’inconnu… Une tension vers les au-delà du quotidien, née d’un sentiment de révolte qui parcourt une œuvre plus engagée qu’elle ne le laisse a priori supposer, où il est moins question d’exotisme ou de visions touristiques que d’une envie de subvertir le présent.
Gérald Ruault
La poésie est
comparable à la peinture, on lance sur la feuille des humeurs, des émotions
comme des couleurs, l’instant est court et intense à la fois. Avec la poésie,
j’expérimente, je laisse venir et les mots s’imbriquent. Parfois même en
musique, d’où les refrains. Les mots sont des électrons libres. Le poète aussi,
quand il les écrit sans les censurer. La poésie diffère de l’art du roman que
je pratique à d’autres heures, où il faut souvent revenir à la page, modifier
la structure, tordre les phrases, les planifier. La poésie, c’est l’instant
flash, photo de l’âme. L’émotion brute. Voici mes textes dont certains datent
de plus de quinze ans. Tels des peintures. Libres et vivantes. Du fond de moi.
MEUF DE MATAF
Jacques Ayache
Loin, très loin, contre vents et marées
Loin, très loin, un matelot s'en est allé
Depuis longtemps il est parti
Et nul ne l'a revu depuis
Ni ceux qui étaient ses amis
Ni ceux, un jour, qui l'ont trahi
Pas même celles dont il fut l'amant
Elles qui l'avaient aimé, pourtant...
WARNING !
(Vous pouvez commander ces ouvrages en cliquant sur la couverture)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire