lundi 3 décembre 2012

A l'Emporte-Phrases publie ses textes



A L'EMPORTE-PHRASE
Patrick Leroy

À l’emporte-phrase… L’expression évoque les raccourcis, les chemins de traverse, le désir d’évasion dans la langue. Et, en effet, chez Patrick Leroy, le départ, le voyage, l’ailleurs sont comme des impératifs. Comme une seconde nature. Comme un moyen de se sauver. Parce que l’existence ici est étroite, parce que les horizons et l’imaginaire valent mieux que toutes les barrières et frontières.
De désir de mer en désir de ciel, des corps explorés aux terres d’ailleurs abordées par la poésie, Patrick Leroy signe un recueil qui dit la volonté de s’approcher de l’inconnu… Une tension vers les au-delà du quotidien, née d’un sentiment de révolte qui parcourt une œuvre plus engagée qu’elle ne le laisse a priori supposer, où il est moins question d’exotisme ou de visions touristiques que d’une envie de subvertir le présent. 

ELECTRON LIBRE

Gérald Ruault

La poésie est comparable à la peinture, on lance sur la feuille des humeurs, des émotions comme des couleurs, l’instant est court et intense à la fois. Avec la poésie, j’expérimente, je laisse venir et les mots s’imbriquent. Parfois même en musique, d’où les refrains. Les mots sont des électrons libres. Le poète aussi, quand il les écrit sans les censurer. La poésie diffère de l’art du roman que je pratique à d’autres heures, où il faut souvent revenir à la page, modifier la structure, tordre les phrases, les planifier. La poésie, c’est l’instant flash, photo de l’âme. L’émotion brute. Voici mes textes dont certains datent de plus de quinze ans. Tels des peintures. Libres et vivantes. Du fond de moi.



 MEUF DE MATAF

Jacques Ayache


Loin, très loin, contre vents et marées
Loin, très loin, un matelot s'en est allé
Depuis longtemps il est parti
Et nul ne l'a revu depuis

Ni ceux qui étaient ses amis
Ni ceux, un jour, qui l'ont trahi
Pas même celles dont il fut l'amant
Elles qui l'avaient aimé, pourtant...





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